Octobre marque le début du cycle hivernal d'activités du projet « SB Espoir » de SB OverSeas avec les mineurs non accompagnés et les femmes demandeuses d'asile en Belgique.

Pour ce cycle, nous avons recruté un nouveau groupe de bénévoles enthousiastes qui se joindront à nous que nous avons rencontré le week-end dernier lors de notre journée de formation et de sensibilisation.

Pour nous, il est obligatoire pour eux d'assister à une formation avant de commencer les activités et à partir des questions et des réactions que nous avons eues lors de cette formation, j'ai d'autant plus réalisé l'importance de la formation. Il a été porté à mon attention, cependant, que toutes les autorités d'asile du pays n'ont pas reçu de formation concernant les mineurs non accompagnés arrivant dans le pays.

Travailler avec des réfugiés signifie, très souvent, que vous vous retrouverez face à face avec les réalités de ceux qui souffrent de traumatismes aigus et de pertes en plus de leur simple déplacement physique ; dans le cas de ces jeunes, c'est le résultat du parcours migratoire qu'ils ont fait par eux-mêmes. Comme indiqué dans le rapport du HCR concernant les mineurs non accompagnés, la plupart des membres de la police n'ont pas reçu de formation concernant les besoins spécifiques et la protection des jeunes. Ces personnes sont souvent le premier point de contact en Belgique et celles qui doivent signaler la présence d'un mineur et sa vulnérabilité. Bien qu'il soit important de souligner que dans la plupart des cas, ils ont reçu une formation sur la thématique des victimes, en particulier de la traite des êtres humains, il est tout de même alarmant que même si le nombre de jeunes arrivant dans le pays s'est multiplié ces dernières années, il n'existe pas encore de formation spécifique sur le sujet.

Ces jeunes en mobilité doivent passer par une série d'entretiens et d'évaluations afin d'être identifiés comme mineurs et de bénéficier de leur droit à la protection de l'État. Il est compréhensible que ces processus posent un défi, les procédures administratives ne sont pas des plus faciles à appréhender. Cependant, de nombreux tuteurs auxquels les mineurs ont été assignés disent que lorsque les fonctionnaires ont reçu une formation et savent comment approcher les mineurs et les aider à comprendre le processus en utilisant une terminologie plus simple, des signaux manuels et d'autres outils, il y a une différence significative sur le chemin les jeunes réagissent et les font se sentir mieux accueillis dans le pays.

Il est important que tous ceux qui travaillent avec des réfugiés reçoivent une formation, cela facilite non seulement les processus administratifs de demande d'asile, mais aide également à démarrer un processus de guérison et d'adaptation dans le comté. Sans conseils professionnels, comment pouvons-nous commencer à construire ?

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