SB OverSeas prend la parole à la Conférence sur l'éducation non formelle au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

12 septembre 2018

Institut Issam Fares à l'Université américaine de Beyrouth 

Rédigé par Caroline Bullen, chargée de communication et de développement à Beyrouth

Le conflit syrien a non seulement causé d'importantes pertes en vies humaines et en moyens de subsistance, mais a créé une génération ayant un besoin urgent d'éducation tout au long de son déplacement prolongé. Surtout au Liban, l'État n'a pas la capacité ou les fonds pour accueillir tous ces enfants dans les écoles publiques. Cela souligne particulièrement l'importance de l'éducation non formelle (ENF) et des acteurs qui la dispensent. 

Le la conférence a été lancée par le Dr Gregory Light et le Dr Denise Drane de l'Université Northwestern, qui ont présenté les résultats de leurs recherches sur l'importance de l'intelligence émotionnelle et de la pensée critique, qu'ils ont appliquées au Liban, en Jordanie et en Cisjordanie. Mohamed El Amine de l'Institut Salam pour la paix et la justice a ensuite continué à donner un aperçu détaillé du programme qu'ils ont développé pour cette étude, qui a été soutenu par son collègue Talal Emalat qui est responsable de la formation des enseignants.

Le deuxième séance fourni un aperçu de l'opinion publique (par le biais d'enquêtes d'opinion) sur l'éducation non formelle dans la région MENA. Celle-ci a été menée par le Dr Michael Robbins de l'Université de Princeton et le Dr Hana A. El Ghali de l'Université américaine de Beyrouth. 

Dans le troisième séance, les acteurs de l'ENF ont développé leurs actions et leurs modèles d'ENF en réponse à la crise de l'éducation des réfugiés syriens au Liban, ont parlé d'innovation et partagé des réussites. Après avoir présenté SB OverSeas au public, nous avons panélisé avec Sonbola, Alphabet et la Commission Pédagogique Éducative au Liban pour répondre aux questions du public. 

Toute la journée a été riche en échanges et a mis en lumière des points de vue partagés entre le monde académique et les acteurs de terrain. L'un des principaux points à retenir est que nous devons former un front uni pour continuer à faire des recherches approfondies et à fournir nos services à ceux qui en ont besoin, ainsi qu'à partager nos découvertes et nos luttes.